La dépression chez la femme

On a appris que les femmes en état de dépression dépendaient trop de leurs relations dans leur quête d'idendité et leur estime de soi...elles doivent apprendre à se prendre en main et acquérir une autonomie.

Dans la dépression domine un sentiment de perte, de tristesse, ainsi qu'une association de symptômes spécifiques qui affecte la pensée, le sommeil, l'appétit, l'énergie, le comportement. Les femmes tombent souvent dans un état dépressif suite à un boulversement où à un conflit de relations interpersonnelles. Le fait de se laisser gagner par la dépression suite à un choc interpersonnel démontre quelque fois que la personne dépend de façon malsaine de la relation en question. C'est un des indices de son inaptitude à être une personne adulte autonome.

 

La dépendance on la définit comme un attachement excessif à une personne, de sorte que l'estime de soi provient d'une personne extérieur plutôt que de son être profond.

Ces femmes qui vivent de la dépendance ont un seuil de tolérence très bas à la frustration. Elles ont à la fois soumises, manipulatrices, pitoyables, exigeantes, conciliantes...tout ça pour préserver le lien affectif avec une autre personne.

On sait que la dépression pousse une personne à exgérer les aspects négatifs d'une expérience. Le pessimime face à soi est un des symptômes de la dépression. Nous savons aussi que les femmes se perdent à force de chercher à correspondre à l'image que l'on attend d'elle, image dictée par les parents, le conjoint, les enfants, la société. L'autocensure, le silence que s'impose les femmes est ce qui la pousse à se culpabiliser, à se suicider d'elle-même et à sombrer tôt ou tard dans la dépression.

Sentant que personne ne lui donnera l'affection et l'appui dont elle aurait besoin, la femme dépressive voit croître son ressentiment envers son conjoint, elle se sent responsable et se retranche dans le désespoir et l'auto-accusation. Elle refusent de porter un regard critique sur leurs conjoints...elles ont plutôt recours à l'enfance malheureuse de ces derniers pour justifier leurs comportements. Ces femmes sont convaincues du pouvoir transformateur de l'amour. Elles parlent souvent de l'importance de plaire.

 

La dépression est une expérience qui pertube profondément. Cette dernière empêche de donner un sens à sa vie, et lui retire sa force de volonté. Un engourdissement s'empare de l'être qui le sépare du reste du monde. Soit que les êtres manquent d'énergie, soit qu'ils ressentent une anxiété profonde qui les porte à une agitation confuse. Les femmes en dépression parlent de trois sortes de peur qui les force à s'abriter dans le silence:

Une femme craint que si elle dévoile ses sentiments, ses opinions, ou sa volonté à son conjoint, elle ne puisse survivre, surtout si la femme dépend financièrement du conjoint, ou si elle est victime de violence conjugale.

Celles qui ont été victimes de violence dans leur enfance dissimulent leur moi réel, convaincues de ne pas être dignes d'amour, elles s'engagent dans une relation persuadées que le fait de révéler leur être profond les amènera à être condamnées, punies, abandonnées...elles recherchent la sécurité du silence.

Les femmes se taisent par crainte d'être rejetées si la vérité se fait jour. Les femmes en dépression disent avoir toujours craint la solitude.

Les femmes ne se réduisent pas au silence uniquement avec leur conjoint, elles étouffent leurs créativités et cette frustration renforce leur sentiment d'inutilité.Le refoulement de la créativité est profondément destructeur.

Une issue à la dépression

Le dialogue du moi.....Il faut beaucoup de courage à une femme en dépression pour fuir les idées et les douleurs qui lui sont familières et faire un saut dans l'inconnu ou elle tissera elle-même sa toile. Une femme qui a honte de son 'je' qui le juge sans valeur, incompétent, indigne d'amour, qui s'efforce de le dissimuler la dépression paraît inévitable. Lorsqu'une femme abandonne tout espoir véritable, ou quand elle voit deux avenues possible pour son avenir: la soumission, ou la solitude et bien tous les deux aménent à une certaine perte.

Le travail en groupe présente un appui important pour la femme en quête d'une guérison. Entre elles, elles s'encouragent, s'entraident en s'identifiant les unes aux autres, en partageant ensembles les situations qu'elles vivent. Le groupe peut aider les femmes à mettre un terme aux modes destructeurs de communications qui leur furent inculqués. Rejeter le silence, et apprécier leur être le plus profond.